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► Vous devez distraire vos petits voisins pour la soirée. Succès assuré avec :
1. L’Âge de glace en DVD et des nouilles au ketchup.
2. Un jeu de rôle et la construction d’une tour en bonbons.
3. Des Happy Meals, une histoire, et dodo.

► Vous auriez pu l’écrire :
1. « Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite. »
2. « Les feuilles qu’on foule, un train qui roule, la vie s’écoule. »
3. « L’homme est un loup pour l’homme. »

► Grand repas de famille. Vos grands-parents s’insurgent contre la violence de la jeunesse actuelle. Vous :
1. Leur assénez que la violence de la jeunesse n'a d'égale que la sénilité des vieux.
2. Hochez la tête en signe d'approbation.
3. Leur expliquez que les moyens d'expressions aujourd'hui sont différents de ceux de leur époque.

► Votre patron abuse de son autorité. Vous :
1. Cherchez un autre emploi.
2. Lui tenez tête.
3. Un patron ? Quel patron ?

► Êtes-vous au cœur de toutes les fêtes ?
1. Oui.
2. Non.

► Le yoga, vous trouvez ça :
1. Barbant et soporifique.
2. Bizarre, voire un peu flippant.
3. Génial, parfait pour décompresser.

► Votre jeu de société préféré :
1. Le Trivial Pursuit : questions, réponses, culture générale.
2. La réussite : pas compliqué, portatif.
3. Le Cranium : le jeu où on peut sculpter, chanter, bref s'exprimer.

► Votre film culte...
1. OSS 117.
2. Love Actually.
3. Ocean's 11.

► Votre couleur préférée est :
1. Le rouge.
2. Le noir.
3. Le bleu.
4. Je n'en ai pas vraiment.

► Annuleriez-vous vos vacances si une urgence professionnelle survenait ?
1. Oui.
2. Non.

► Si vous pratiquez un sport collectif, êtes-vous capitaine de votre équipe ?
1. Oui.
2. Non.

Irlandais, tu es irlandais. C'est d'ailleurs ce qui t'a valu de nombreuses baisers, voir galoches sans efforts. Eh oui c'est bien connu : embrasser un irlandais porterait chance. Tu n'y as jamais cru, mais tu en as longtemps joué. Plaisant, tu arrives en général vite à avoir ce que tu veux. Tu as toujours plus ou moins vécu en Irlande. Loin d'estimer le fait d'avoir eu une enfance heureuse, on a vite retiré ta garde à tes parents alors que tu allais sur tes neuf ans à l'époque. Ton père a toujours été quelqu'un de violent, de mesquin. Tu en as un sale souvenir, et tu n'en parles jamais, c'est d'ailleurs pour ça qu'on taira cette partie de ta vie. Ta mère était bien trop faible pour s'imposer face à lui, et son état de santé n'arrangeait rien. Elle ne s'est pas vraiment battu pour toi, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'en grandissant tu n'as certainement pas vécu cela comme une perte. Non, tu ne diras certainement pas que tu es satisfait de ton enfance, mais tu t'estimes heureux de la tournure qu'on prit les choses. Tu as enchaîné les familles d'accueil, et les foyers entre ta neuvième année et ta treizième année. Trois mois après ta treizième année, on t'a placé chez Patty et tu ne l'as depuis jamais quitté. Elle était noire américaine venue vivre en Irlande après être tombée amoureuse et avoir élevé un fils qu'elle a perdu au front en l'honneur de l'armée américaine. Elle s'était séparée assez rapidement de son mari, et peu après, elle avait entrepris d'accueillir des adolescents chez elle, forte de son expérience dans le monde du social. Tu aimes l'enquiquiner aujourd'hui en lui disant que tu es son préféré en tant d'années d'expériences. Prétentieux ? Oh oui, et au delà, tu l'espérais et le pensais. Elle est celle qui a fait de toi celui que tu es aujourd'hui et si tu as pu te lancer dans des études aussi prenantes, c'est grâce à elle et personne d'autre. Si tu es aujourd'hui plus ou moins équilibré, c'est aussi grâce à elle. Elle est ton pilier et ça tu en avais vite prit conscience. Impossible de gaffer, tu avais appris à prouver que tu méritais ta place dans son foyer. Après que tu es eu ton diplôme, elle a décidé de rejoindre Jersey pour accompagner sa mère sur ces dernières années de vie. Tu as très mal vécu la séparation. Sans prévenir tu avais entrepris les démarches pour venir étudier près d'elle. Elle t'attendait pour deux semaines de vacances et tu n'étais plus rentré. Tu t'es installé à Jersey pour tes études de médecine et t'étais fait une place chez les Poséidon.. par défaut. Les confréries ce n'était pas... ta came. Loin de là. Vivre les uns sur les autres, les uns avec les autre H24 ! Impossible mais par défaut tu t'y es intégré plus ou moins. Plutôt discret, séducteur, bagarreur et solitaire, tu auras construit des liens des plus solides et des plus inattendus lors de ses années.