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 ANDY ✵ am i that girl that you dream of ?

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E. Andrea-Ivy Martens
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E. Andrea-Ivy Martens




animal
ANDY ✵ am i that girl that you dream of ? Tumblr_inline_mpmyyosZF41qz4rgp
Date d'inscription : 04/12/2014
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woods

ANDY ✵ am i that girl that you dream of ? Empty
MessageSujet: ANDY ✵ am i that girl that you dream of ?   ANDY ✵ am i that girl that you dream of ? EmptyMar 30 Déc - 15:06

edwige andrea-ivy martens
feat. annasophia robb

 
survolez l'image
derrière l'écran

  pseudo/prénom: HIMR.
prénom: Béa  ANDY ✵ am i that girl that you dream of ? 3827133003.
 âge: 19 ans  hehe.
où as-tu connu le forum: I'm God, c'est ma création  evil.
ton avis: il est cool, nan ?  ANDY ✵ am i that girl that you dream of ? 847947367.
fréquence de connexion: normalement tous les jours.
double compte: la fameuse lea callaghan, bitch  ANDY ✵ am i that girl that you dream of ? 1961406924.
perso inventé ou scénario?: inventé, comme toujours.
autres: j'aime bien faire des bébés, venez les copains  ANDY ✵ am i that girl that you dream of ? 3144075239  sex1.
crédit avatar: TAG.
introducing me

nom(s): martens. prénom(s): edwige andrea-ivy. un looong prénom, pour qu'au final, je me fasse simplement appeler andrea. surnom(s): martens, ou andy. date et lieu de naissance: 11 Mars 1993, à Jersey. études/métier: étudiante en . qualités: souriante, taquine, créative, posée, bienveillante, tolérante, chaleureuse, fidèle, à l'écoute, altruiste. défauts: très sensible, bornée, complexée, parfois naïve, impatiente, peureuse, un peu trop fière, procrastinatrice par moments. sexualité: hétérosexuelle. statut civil: célibataire, et pour un bon bout de temps, croyez moi... anecdote: uc. avatar: la jolie annasophia robb  ANDY ✵ am i that girl that you dream of ? 3746462597.

 
tell me more

je suis en fauteuil roulant depuis un an suite à une chute de cheval ✵ je passe mon temps à écrire et à peindre pour m'occuper, car j'étais une grande sportive auparavant ✵ mes parents se sont séparés lorsque j'avais dix ans, je vis avec mon père ✵ j'ai de la famille en suède ✵ je possède un chien qui compte beaucoup pour moi, et j'ai adopté récemment deux chats dans un refuge pour les sauver le jour de Noël ✵ depuis mon accident je suis plutôt solitaire, dégoutée par la vie, mais je tente de faire bonne figure quand je suis avec mes amis ✵ je suis plus proche de mon père que de ma mère, qui refait sa vie et commence à m'oublier ✵ tout le monde m'appelle Andy, et je suis la mascotte de l'équipe de surf de Jersey ✵ je rêve de pouvoir remarcher correctement un jour, au moins avec des béquilles ✵ je suis amoureuse d'un roumain que j'ai rencontré il y a trois ans sur facebook, et je suis incapable de tirer un trait sur lui ✵ j'ai perdu confiance en moi depuis que je suis en fauteuil mais je ne parle de mes états d'âmes à personne ✵ je tiens un journal intime qui est très important pour moi, j'écris tous les jours dedans, depuis que j'ai dix ans. ✵ je rêve de faire le tour du monde...

 
where you belong


  ► Vous devez distraire vos petits voisins pour la soirée. Succès assuré avec :
  1. L’Âge de glace en DVD et des nouilles au ketchup.
  2. Un jeu de rôle et la construction d’une tour en bonbons.
  3. Des Happy Meals, une histoire, et dodo.

  ► Vous auriez pu l’écrire :
  1. « Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite. »
  2. « Les feuilles qu’on foule, un train qui roule, la vie s’écoule. »
  3. « L’homme est un loup pour l’homme. »

  ► Grand repas de famille. Vos grands-parents s’insurgent contre la violence de la jeunesse actuelle. Vous :
  1. Leur assénez que la violence de la jeunesse n'a d'égale que la sénilité des vieux.
  2. Hochez la tête en signe d'approbation.
  3. Leur expliquez que les moyens d'expressions aujourd'hui sont différents de ceux de leur époque.

  ► Votre patron abuse de son autorité. Vous :
  1. Cherchez un autre emploi.
  2. Lui tenez tête.
  3. Un patron ? Quel patron ?

  ► Êtes-vous au cœur de toutes les fêtes ?
  1. Oui.
  2. Non.

  ► Le yoga, vous trouvez ça :
  1. Barbant et soporifique.
  2. Bizarre, voire un peu flippant.
  3. Génial, parfait pour décompresser.

  ► Votre jeu de société préféré :
  1. Le Trivial Pursuit : questions, réponses, culture générale.
  2. La réussite : pas compliqué, portatif.
  3. Le Cranium : le jeu où on peut sculpter, chanter, bref s'exprimer.

  ► Votre film culte...
  1. OSS 117.
  2. Love Actually.
  3. Ocean's 11.

  ► Votre couleur préférée est :
  1. Le rouge.
  2. Le noir.
  3. Le bleu.
  4. Je n'en ai pas vraiment.

  ► Annuleriez-vous vos vacances si une urgence professionnelle survenait ?
  1. Oui.
  2. Non.

  ► Si vous pratiquez un sport collectif, êtes-vous capitaine de votre équipe ?
  1. Oui.
  2. Non.
 


 
Code:
<pris>Annasophia Robb</pris> ✵ e. andrea-ivy martens. <br/>

 
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E. Andrea-Ivy Martens
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ANDY ✵ am i that girl that you dream of ? Tumblr_inline_mpmyyosZF41qz4rgp
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MessageSujet: Re: ANDY ✵ am i that girl that you dream of ?   ANDY ✵ am i that girl that you dream of ? EmptyMar 30 Déc - 15:06

the story of my life
“In three words I can sum up everything I've learned about life: it goes on.”


 


Si je devais définir mon enfance en un mot, ce serait banale. Pas ennuyeuse, ni rien… Mais disons qu’il ne se passait pas grand chose. J’ai eu la chance de grandir dans un milieu modeste, sur l’île de Jersey, née de parents qui s’aimaient et qui étaient épanouis dans tous les domaines. Je n’ai jamais manqué de rien  et tout le monde se pliait en quatre pour me faire plaisir. J’allais à l’école, j’avais des copains, des copines, un tas de petites aventures avec ma bande… Le samedi, mon père m’emmenait aux compétitions de surf puis ensuite, j’allais manger une glace avec lui. Je ne trouvais pas cela passionnant, mais je faisais tout mon possible pour m’intéresser et lui faire plaisir. J’étais plus proche de ma mère que de mon père autrefois, et je faisais plus volontiers des activités avec elle, qu’avec lui. Ne me demandez pas pourquoi, je pense que tout le monde est un peu pareil. La fifille reste souvent dans les jupons de sa mère, c’est comme ça. A l’école, j’avais un peu de mal à me concentrer, du coup, je suivais des cours particuliers chez moi avec l’aide de ma mère qui avait plus de temps libre (et de patience) que mon père. A l’âge de dix ans, et après deux années passées à se déchirer, mes parents se sont séparés. Ils ne s’aimaient plus, tout simplement. Ils m’avaient toujours épargnés les disputes, tout le monde avait l’air parfaitement heureux… Alors quand j’ai su qu’ils allaient divorcer, j’étais un peu choquée. Bon, du haut de mes dix années, j’ai pleuré, pleuré, et encore pleuré. J’avais la possibilité de choisir avec qui je souhaitais vivre, mais mon avis comptait peu face à la justice, vous imaginez bien. Intérieurement, je me disais que je préférais vivre avec ma mère, mais oralement, je n’avais rien dit. Je refusais de choisir, pour ne faire de peine à personne. C’est comme ça que je me suis retrouvée à vivre avec mon père, dont je n’étais pas vraiment proche. Puisque ma mère était restée à Jersey après le divorce, tout comme mon père et moi, je pouvais passer mes week-ends et une partie des vacances chez elle. Ce n’était pas déchirant de quitter mon père, sachant que je le croisais souvent. Quelques mois plus tard, mes parents avaient trouvé le moyen de redevenir amis, et de tolérer la présence de l’autre lors des fêtes (anniversaires, et autre). Du coup, je n’ai jamais été traumatisée par la séparation de mes parents… Je dois avouer que j’ai eu beaucoup de chance de tomber sur des parents aussi attentionnés et doux. Aujourd’hui, ils sont toujours bons amis, et nous sortons parfois ensemble, surtout pendant les fêtes de fin d’année. C’est comme une tradition.




Mon père était un grand sportif, toujours par monts et par vaux. Il jouait au basket, au football, au rugby. Il faisait même du surf par simple passion, et se retrouvait à faire des compétitions sur l’île. Je le suivais partout, ne pouvant rester seule à la maison sans adulte pour me surveiller. Moi qui ne nourrissais pas un amour fou pour le sport étant plus jeune, je me suis retrouvée à l’âge de 14 ans, avec une planche de surf dans les mains pour mon anniversaire. Vivant exclusivement avec mon père, j’ai été quelque peu obligée de m’adapter à son mode de vie, qui a finit par bien me plaire. Nous nous sommes énormément rapprochés, et je lui ai apprit à être patient avec moi… Autant vous dire que ce n’était pas facile, pour les devoirs notamment. Ayant toujours été très intelligent, avec d’incroyables facilités à l’école, il ne comprenait pas que je puisse avoir autant de difficultés à comprendre certaines choses… Têtu, et impatient. Je vous présente mon père. Finalement, à force de lui expliquer que je n’étais pas du tout comme lui, que hurler ne m’aiderait pas à progresser, et que je faisais de mon mieux, mon père s’est calmé et est devenu un peu plus patient. Nous avions de grands moments de complicité grâce au sport, ce qui contrastait avec notre vie quotidienne. Imaginez, un père avec un sale caractère, très protecteur et une adolescente dans la force de l’âge… Forcément, ça fait des étincelles. Je n’ai pas fait de crise d’adolescence, je n’ai jamais été une gosse insupportable mais nos conflits venaient surtout de mon manque d’attention en cours. Je préférais sortir avec mes amis, pour profiter de la vie, pour faire du sport, plutôt que de passer mes soirées le nez dans mes bouquins.  Du coup, le week-end, chez ma mère, c’était la fiesta. Je voyais tout le monde, je me laissais un peu aller. Tout le monde l’adorait, car c’était la bonne copine, pas la mère lourde et rabat joie. Pas laxiste pour autant, attention, mais disons qu’ayant été élevée dans une famille très stricte, elle n’a jamais vraiment pu profiter de sa jeunesse… alors elle refusait catégoriquement que je vive avec les même regrets qu’elle.  Mon père se doutait de tout ça, mais il ne disait rien. Il ne voulait rien savoir. Il lâchait du lest au niveau du sport, mais beaucoup moins pour les sorties.  Malgré son autorité et son côté trop protecteur, je partageais une relation très complice et unique avec mon père, et sans ce divorce, je serais sans doute passée à côté, à regret.




Même si je tenais difficilement en place, il m'arrivait de me caler dans mon lit avec mon ordinateur pour aller sur les réseaux sociaux, discuter avec mes amis, et j'en passe. Puis j'ai reçu une demande sur facebook un soir, de la part d'un certain Arès V. Iohannis. Je l'avais trouvé plutôt mignon, et quand j'ai vu qu'il venait de Roumanie, j'ai trouvé ça top. Facebook, c'était un moyen de se faire des amis un peu partout dans le monde, je trouvais que c'était une bonne idée. Me disant que je ne risquais rien en acceptant son invitation, j'ai commencé à discuter avec lui. Rapidement, nous sommes allés sur skype, pour se voir autrement qu'en photo. Nous parlions tous les jours sans exceptions. Ma seule motivation lorsque je me levais le matin, c'était lui. Je me disais que j'allais recevoir un petit message, et qu'il attendait avec impatience la fin de la journée, tout comme moi, pour balancer son sac dans sa chambre et allumer son ordinateur. Savoir que j'allais passer des heures à le regarder, à rire, à parler de tout et de rien avec lui, c'était mon bonheur et ça m'aidait à me lever le matin. Je l'avoue. Pour moi, il comptait bien plus que les autres malgré la distance. Je voulais garder l'existence d'Arès rien que pour moi, seulement quand mes amis me voyaient sourire bêtement, je me devais de leur expliquer. Je minimisais l'effet que ce jeune roumain me faisait, car personne ne peut comprendre ce que c'est, de craquer pour quelqu'un qui est si loin de vous. Je disais juste qu'il était un très bon ami, que j'étais heureuse de le connaitre et qu'il m'apportait beaucoup. Ma meilleure amie avait tout de suite compris qu'Arès n'était pas qu'un simple ami virtuel pour moi, et bizarrement, elle a compris ce que je ressentais. Après deux ans à discuter, elle m'incitait à proposer une rencontre, mais je n'ai jamais osé lui demander. En plus de ma timidité -car oui, il m'intimidait parfois, je craignais que les choses soient totalement différentes une fois chez lui. Je bassinais tout le monde avec mes et si je suis mieux à la caméra qu'en vrai ? si je lui plais pas finalement ?, et j'en passe... J'avais évoqué l'idée de se voir un jour en vrai, imaginant le genre de journée que nous passerions ensemble, ce genre de choses. Mais apparemment, ni lui, ni moi n'avions le courage de proposer à l'autre un petit voyage pour se rencontrer. Plus le temps passait, plus je me rendais compte que je tenais un peu trop à lui. Ce n'était pas qu'un coup de cœur, je ressentais quelque chose de plus fort pour lui. Je ne savais pas si c'était réciproque, et je n'allais certainement pas me risquer à le lui demander. Notre relation n'évoluait pas, mais nous si, et malgré tout, nous étions toujours amis. Puis au bout de trois ans, je l'ai lâchement abandonné.




J'étais très active, une grande sportive. Je pense avoir quasiment tenté tous les sports possibles sur cette île. Je n'avais peur de rien, et je ne tenais pas en place. Un jour, j'ai décidé de me lancer dans l'équitation et appréciant le contact avec mon cheval, que mon père m'avait acheté afin que je m'en occupe et que je me responsabilise encore plus, j'ai décidé de rejoindre un club et de faire des compétitions. Ce fut sans doute la pire décision de toute ma vie. Ferguson, mon cheval, a refusé de sauter un obstacle. Rien de bien grave, je me fichais pas mal de la perte de points que ce refus allait engendrer, honnêtement, je tentais juste, ce n'était pas une passion. Puis je m'en voulais de demander autant à mon cheval qui m'était si précieux... Ce fut surtout la chute qui me fit mal. En effet, il venait de me faire passer l'obstacle mais sans lui. Après avoir été propulsée à l'autre bout de la piste, je me suis lourdement écrasée sur le sable. Je ne pouvais plus respirer, plus bouger... En voyant tout le monde se précipiter sur moi, j'ai paniqué et j'ai commencé à trembler. Je suis tombée dans les pommes, petite commotion, rien de bien grave. A mon réveil, j'étais dans un lit à l'hôpital, et mes parents étaient à mon chevet. Les deux. Avec un air grave sur le visage. J'ai immédiatement imaginé le pire, alors j'ai commencé à essayer de me relever... Une terrible douleur dans le dos vint me rappeler cette grosse chute, mais je pouvais bouger. Au moment de bouger mes jambes, aucune réaction. J'avais beau forcer, m'énerver, m'acharner... Rien. Je n'étais pas paralysé, en revanche, ma mère m'annonça maladroitement ❝ Tu as perdu l'usage de tes jambes Andy. Mais ça va aller, on est là ma chérie. ❞. Pour la première fois de ma vie, j'ai poussé un cri tellement strident que tout le personnel médical s'est précipité dans ma chambre. J'ai demandé des explications, demandant à mes parents de dégager de ma chambre, enragée. J'avais besoin qu'on m'explique sérieusement et en détails ce qui n'allait pas, sans qu'on tente de minimiser ce putain de drame comme le faisaient mes parents. Pour tout vous simplifier, je venais de perdre l'usage de mes jambes, mais par chance, je pouvais tout de même les sentir. Juste un peu, surtout la jambe droite. Les médecins m'avaient dit que j'avais été extrêmement chanceuse dans mon malheur, car j'aurais pu être paralysée. Alors je vous avoue que j'étais soulagée de ne pas l'être, mais j'avais beaucoup de mal à relativiser. Je me retrouvais clouée sur une chaise roulante, moi, Andy Martens, celle qui courrait partout et qui adorait le sport. Je suis tombée en dépression, je ne voulais même pas bouger de chez moi, rien. J'avais retiré toutes les photos de moi faisant du sport, et je ne voulais plus qu'on me parle de ça. Je ne voulais plus voir personne, pas même mes amis, et je ne voulais plus parler à Arès. Du jour au lendemain, j'ai coupé les ponts, changeant mes comptes pour ne plus l'avoir dans mes contacts. Je ne voulais pas qu'il l'apprenne, je ne voulais pas qu'il soit comme les autres, à me regarder de travers, avec pitié... Je me disais que cet accident gâcherait tout, et que nous ne pourrions jamais nous rencontrer. Qui voudrait sortir avec une fille en fauteuil ? Personne. Il connaissait la Andy qui ne tenait même pas en place sur skype, et imaginer sa réaction en me voyant en fauteuil... Non, ce n'était pas possible. Je ne pouvais pas tout gâcher comme ça. Je préférais garder de bons souvenirs et le laisser tranquille, loin de mes soucis. C'était plus par égoïsme qu'autre chose, je l'avoue. Je préférais le laisser, plutôt qu'il ne le fasse. Je souffrais déjà assez pour en plus le voir prendre ses distances petit à petit en me sachant en fauteuil. Un soir, mon père est venu me parler, remarquant que je ne parlais plus de mon ami roumain, pour me demander s'il avait été tenu au courant des événements. Il voulait le prévenir, pour m'éviter de le faire, et pour ne pas le laisser dans l'ignorance. J'avais refusé, lui interdisant d'entrer en contact avec Arès. Hors de question qu'il soit tenu au courant, encore moins par mon père. Après avoir aboyé sur mon père, j'étais retournée m'enfermer dans ma chambre pour lire nos anciennes conversations. Cela me fendait le cœur, mais je ne pouvais pas faire autrement. Ce fut une période particulièrement douloureuse et difficile pour tout le monde. Je passais mon temps à pleurer, à joindre les mains en demandant pourquoi cela m'arrivait à moi, ce que j'avais fait de mal pour mériter de finir diminuée de cette façon... Je n'étais plus que l'ombre de moi même. Mais pour mes proches, je dû me forcer à relever la tête et à dédramatiser.




Nous avions fait un tas de travaux pour adapter la maison à mon handicap. Une rampe pour que je puisse accéder à l'étage, plus de marches, plus d'espaces -dans une maison déjà très spacieuse... Bref, tout pour me faciliter la vie. Pareil pour ma chambre, et ma salle de bains. Voir la maison se transformer pour moi m'aidait à réaliser que je n'avais pas le choix, que je devais accepter ma nouvelle condition. Cependant, j'avais apprit une bonne nouvelle: j'avais la chance, dans mon malheur, de pouvoir espérer remarcher un jour. Il ne fallait pas que je me fasse trop d'illusions non plus, je ne pourrais plus jamais remarcher comme avant. Il me faudrait sans doute des béquilles, une canne, ou autre, que sais-je... Mais je pouvais espérer tenir debout. Mon entrée à l'université m'a pas mal motivée à suivre mes séances de rééducation activement, pouvant en suivre certaine à domicile grâce à la piscine dans le jardin. Ce fut douloureux d'intégrer une confrérie autre que celle des Poséidon, les sportifs du campus, mais pas le choix, je ne faisais plus partie de ces jeunes. Je reportais tout sur papier, en écrivant des poèmes, en dessinant ou en peignant. J'avais commencé à apprendre le piano, me réfugiant dans la musique et l'art sous toutes ses formes pour trouver un autre moyen d'expression que le langage corporel... Un moyen de canaliser cette énergie que je ne pouvais plus dépenser en allant courir ou en allant surfer avec mon père. Désormais, je peux tenir debout avec des béquilles, mais peu de temps. Je n'ai pas assez de forces... Je n'en ai plus autant qu'avant. J'ai perdu du muscle, du poids, et ma joie de vivre. En apparence, je ne suis qu'une petite blonde en fauteuil, qui passe son temps à sourire, à positiver, mais intérieurement, c'est autre chose. Si vous saviez à quel point les mots qui noircissent les pages de mon journal intime sont sombres. Mon père tente de garder le sourire, mais voir à quel point j'ai changé, à quel point j'ai peur de l'extérieur, des gens... A quel point je me sens exclue, différente, inutile, ce n'est pas simple. Je suis entrée en contact avec Arès, pour prendre des nouvelles et je retrouvais un peu de joie de vivre en lisant ses messages. Seulement, j'ai été lire sur mon ancien compte facebook tout ce qu'il m'avait dit durant mon absence, et j'ai été effrayée. Amoureux ? De moi ? Non. De l'ancienne Andy, oui. Moi, j'en suis toujours amoureuse, malheureusement. Je ne peux me résoudre à l'oublier, après tout ce que nous avons vécu, même si ce n'était qu'à travers un écran. Je dois me faire à l'idée qu'il ne pourra jamais plus m'aimer, que je n'ai rien à faire avec lui... Je tente de poursuivre des études, de sortir avec mes amis, de travailler dur pour remarcher un jour, mais ce n'est pas si simple... J'ai bon espoir qu'un jour les choses s'arrangent, peut-être est-ce mon côté naïf, que sais-je.



 
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