J'avais passé l'après midi avec une demoiselle qui, je dois l'avouer, avec qui je m'étais amusé. A l'heure actuelle, je ne me souviens ni de son nom, ni de son prénom mais par contre, je me souviens bien des nombreuses positions que j'ai pu prendre avec elle, pendant une bonne heure. Naturellement, la jeune blonde était une fille facile, je n'avais aucun doute sur ça, notamment parce que cette fille, je ne l'a connais que depuis aujourd'hui et déjà, je peux me vanter de connaître d'elle toute son anatomie. A la suite de cet 'exploit', je n'ai pas réussi à regagner mon dortoir qui, certes n'est pas bien loin, mais qui à mon goût l'est trop vu la fatigue que j'ai pu ressentir. Donc, j'ai fais croire à la demoiselle à mes côtés que je voulais 'm'endormir avec elle', afin de regagner quelques heures et d'être à mon réveil, parfaitement en forme. D'ailleurs, lorsque j'ai ouvert les yeux, il ne m'a fallu que quelques minutes pour m'habiller avant de sortir de cette chambre que je ne compte en aucun cas revoir par la suite. D'ailleurs, en claquant la porte, je ne pris pas la peine de regarder le numéro de dortoir de celle-ci. Cependant, je n'oublie pas d'inventer une excuse à chaque fois, au cas où j'ai la malchance de recroiser celle-ci dans plusieurs jours. Voulant regagner mon dortoir, une petite soif me prit et alors que je me dirigeais vers les cuisines, je passa devant la salle commune. Soudain, je vis installée sur le canapé ma 'demie soeur', seule, entrain de lire je ne sais quel bouquin. Toussant derrière elle, je fis remarquer ma présence alors qu'elle fermait directement son livre. « Adam.» commença celle-ci alors que je remarquais déjà son petit sourire hypocrite. « Demie-soeur. Tu sais, tu n'es pas obligée de planquer ton livre porno, il paraît que toutes les filles le lisent. Enfin, je pensais pas que tu ferais ça en public, par contre. » lui dis-je en riant, me montrant plutôt hautain. « Qu'est-ce que tu fais là, Wellington ? Je te pensais auprès de dizaines de rousses à mon effigie. » Soudain, mon rire ce fit entendre. Des rousses à son effigie ? Plutôt en vomir, oui. « Ne prends pas trop tes rêves pour des réalités, poupée. Une fille comme toi, je ne voudrais même pas en faire mon quatre heure. » lui répondis-je alors, m'installant sur le canapé sans aucune gêne à ses côtés, m'approchant au plus près d'elle pour, je l'espère, la faire enrager.

Je ne comptais en aucun cas me retrouver dans la salle commune. Non, vraiment, je n'aime pas cette salle que je trouve bien poussiéreuse. Et pourtant, une fois sorti de la chambre de mon ex-conquête qui avec qui j'étais encore il y a plusieurs minutes, une envie d'eau fraîche me prit car il faut dire que la charmante jeune femme m'avait assoiffé. Me dirigeant vers la cuisine qui est commune, je passa devant la fameuse salle. Jetant un simple coup d'oeil vers les personnes qui s'y trouvaient (même si généralement personne ne s'y trouvait), j'eus la surprise de découvrir ma 'demie-soeur' azel, installée sur le canapé. Lisant un bouquin, je ne mis pas longtemps à peser le pour et le contre avant d'aller l'embêter.. non plutôt l'emmerder. Au moment où je lui fis remarquer ma présence, celle-ci rangea un bouquin derrière elle et , directement, la curiosité me prit. M'installant sur le canapé à côté d'elle, je l'écoutais parler et sortir des monstruosités alors que moi, je prenais mon aise en bousillant son territoire sans aucune gêne. Cependant, sa dernière remarque me fit bien rire et alors que je rétorquais que je ne voulais aucunement d'elle, je vis celle-ci se rapprocher bien trop près. Plongeant ses yeux dans les miens, je n'étais pour autant pas perturbé d'un poil. L'indifférence, peut-être, ou plutôt l'expérience dirais-je. « Sache, Wellington, que si je le voulais, je pourrais me faire n'importe qui sur ce canapé.» fit-elle alors que je riais ouvertement, mes yeux toujours plongés dans les siens. Cependant, je m'apprêtais à rétorquer quelque chose lorsque je fus intrigué par sa main qui se posait sur ma jambe avant de glisser sur.. sur ma cuisse ? Qu'était-elle entrain de faire ? « Ne me sous-estime jamais. Il se pourrait que tu atterrisses par pur hasard dans ma chambre. » reprit-elle alors que j'écoutais à demi-mot ce qu'elle pouvait dire, concentré à présent sur le fait de ne pas me laisser envahir par toutes sortes d'émotions. Je venais de m'envoyer en l'air, comment se pouvait-il que je sois encore excité ? Et surtout.. par elle ? Reprenant rapidement mes esprits, j’agrippais sa main avec la mienne avant de la décaler légèrement sur le côté afin qu'elle ne puisse plus toucher mon corps. « Je ne doute pas un instant du fait que tu puisses te faire n'importe quel pouilleux sur ce canapé à la fois sale, miteux et collant, mais crois-moi, je ne te ferais jamais l'honneur d'en être un. » dis-je alors, beaucoup plus confiant qu'il y a quelques secondes. Avec son geste, elle créait une nouvelle partie de notre jeu, une partie très intéressante. « Écoutes moi bien. Le jour où j'atterris dans ta chambre est le jour où je ne me serais pas envoyé en l'air depuis au moins deux semaines et que, malheureusement, tu es la seule femme à la ronde. Mais tant que d'autres que toi savent me satisfaire, je pense que je peux continuer à te sous-estimer. On s'est bien compris ? » finis-je par dire, essayant de paraître le plus sérieux possible. Et pourtant, je savais parfaitement que ce que j'étais entrain de dire n'est que pure connerie et que, de nombreuses fois, j'ai du résister à l'envie de lui sauter dessus, littéralement.